Qu'un
peu de cendre dans la bouche,
Avant
qu'on ne tende la couche
Où
ton cœur dorme, enfin glacé,
Retourne,
comme au temps passé,
Cueillir,
près de la dune instable,
Le
lys qu'y courbe un souffle amer,
-Et
grave ces mots sur le sable:
Le
rêve de l'homme est semblable
Aux illusions de la mer.
Paul Jean Toulet